Le livre Traduction humaine et traitement automatique des langues. Vers un nouveau consensus ? vient de paraître aux éditions de l’Università Ca’ Foscari di Venezia. Il s’agit d’un volume collectif sous la direction de Nicolas Froeliger (Université Paris Cité), Claire Larsonneur (Universitè Paris VIII de Vicennes à Saint-Denis) et Giuseppe Sofo (Università Ca’ Foscari, Venezia) qui “explore la possibilité et les contours d’un nouveau consensus entre les usages humains des langues et la contribution des machines”.

Les articles qui composent cet ouvrage bilangue (français, anglais) viennent des travaux présentés au colloque international Tralogy III organisé à Paris au printemps 2022. Les directeurs du volume explique ainsi le sens du travail, dans leur introduction:

Conscients du rôle essentiel de la traduction et des technologies linguistiques dans les sociétés actuelles, nous proposons, à travers un volume comme celui-ci, de rechercher un nouveau consensus entre les utilisations humaines du langage et les apports de la machine, non seulement pour permettre les échanges et contribuer à l’élaboration et à la diffusion des connaissances, mais aussi pour exercer notre sens social des responsabilités (Martens, Hobbs 2015). Une culture numérique plus développée et plus largement partagée dans le domaine des technologies linguistiques ainsi qu’une meilleure compréhension des implications d’ordre social, économique et éthique qui s’y rattachent nous apparaissent en effet comme impératifs (Koskinen, Pokorn 2021 ; Moorkens, Rocchi 2021).

Froeliger, Larsonneur, Sofo, Introduction

Parmi les différents articles du livre figure l’un des miens, dans lequel je parle de la relation entre l’être humain et la machine numérique et souligne l’importance (ou plutôt la nécessité) de comprendre le fonctionnement de la machine pour pouvoir l’utiliser consciemment. Il s’intitule Humain-Machine : une relation de traductions (entre numérique et cognition) et il est accessible ici.

D’ailleurs, tous les articles sont accessibles en ligne, car le texte est publié en open access.